A-Implant rétinal

L’IMPLANT EPIRETINIEN



L’implant épirétinien (sur la rétine) est nécessaire lorsque les couches internes et les couches moyennes de l’œil sont endommagées. Il sert à compenser la dégénérescence des cellules photoréceptrices de la rétine qui sont les bâtonnets et les cônes.


De quoi est-il composé?

L’implant épirétinien est composé de caméras numériques, d’un ordinateur, d’un récepteur et d’électrodes, tout ça sous forme d’une paire de lunettes.

Comment fonctionne-t-il ?

Cet implant possède plusieurs composants. L’élément principal est une paire de lunette "de soleil". Cette paire de lunettes contient des caméras numériques qui transmettent les informations visuelles à un ordinateur. Ce dernier est placé dans la poche ou à la ceinture du patient et convertit les informations reçues en codes de signaux électriques. Ces signaux électriques sont ensuite transmis par ondes radios à un récepteur situé sur l’œil. Pour finir, ce signal est traduit en courants électriques qui progressent sur la natte de fils pénétrant dans l’œil pour finalement atteindre l'implant composé d'électrodes fixé sur la rétine.

Qui peut en bénéficier ?

Ce type d’implant est destiné aux personnes aveugles dont les cellules photoréceptrices ont dégénéré mais chez qui le nerf optique et les cellules nerveuses sont toujours fonctionnels. C’est donc pour les patients atteints généralement de rétinopathie pigmentaire ou de dégénérescence maculaire lié à l’âge. Il faut cependant avoir un œil en bon état et ne posséder aucune maladie oculaire. L’espace entre l’œil et la paroi de l’orbite doit aussi être pris en compte pour pouvoir insérer l’implant. On compte actuellement 36 implantations dans le monde entier.


L'IMPLANT SUBRETINIEN


L’implant subrétinien (sous la rétine) est, lui, nécessaire lorsque couches externes de l’œil sont endommagées. Il sert à compenser la dégénérescence des cellules photoréceptrices de la rétine tout comme l’implant épirétinien.


De quoi est-il composé ?

Cet implant, lui, est composé de peu d’éléments, comparé à l’implant épirétinien. Tout d’abord, dans l’implant subrétinien, on retrouve des capteurs photovoltaïques que l’on peut aussi appeler micro-photodiodes, placés sur une prothèse électrique ; Cette prothèse doit être assez souple et très mince pour pouvoir s’adapter à la courbure du globe oculaire.

Comment fonctionne-t-il ?

L’implant subrétinien se place sur la surface externe de la rétine. La lumière est captée par des capteurs photovoltaïques placés sur une prothèse électrique. Il peut y avoir plusieurs milliers de capteurs sur la prothèse. Ces capteurs transforment la lumière reçue en courant électrique. Ces courants électriques sont envoyés aux couches toujours intactes de la rétine qui les transmettent au cerveau via le nerf optique.

Comment s’implante-t-il ?

Il existe deux manières de l’implanter chez le patient :

-L’implantation interne

-L’implantation externes


L’implantation interne consiste à placer les capteurs à travers l’espace intraoculaire. Pour cela, il faut sectionner la sclérotique et la choroïde pour ensuite retirer l’humeur vitrée. Une fois l’humeur retirer, on insère une tige flexible permettant d’insérer la plaque contenant les capteurs dans l’espace subrétinal. Cela se fait après l’incision de la rétine.





L’implantation externe permet elle de ne pas endommager les structures internes du globe oculaire. Cela est possible car le corps vitré n’a pas besoin d’être séparé de la rétine car la tige est adaptée à la forme du gobe oculaire et avance à travers l’espace subrétinal.




Avantages et inconvénients

Cet implant ne nécessite pas d’équipements externes et possède le fonctionnement le plus simple mais nécessite des interventions très délicates surtout concernant l’implantation interne. De plus, l’alimentation en électricité dans notre oeil est trop faible, donc l’implant ne fonctionne pas tout à fait normalement.



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